Proverbes divers français

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"La tour de l'horloge" XVI ème siècle
Lescure d'Albigeois  (France)
 




 
Mou en tout, fou en tout.



Mieux vaut mourir à honneur, qu'à honte vivre.



Autant meurt veau que vache.



Va où tu peux, meurs où tu dois.



On ne sait ni qui meurt, ni qui vit.



Fais-toi mouton, le loup te mangera.



Cheptel de moutons et d'abeilles,
Fait souvent bien gratter l'oreille.



De mouton à courte laine,
On n'aura pas bonne toison.



Bonne mule, mauvaise tête.



Qui monte la mule, la ferre.



Entêté comme une mule.



Bons nageurs sont souvent noyés.



Qui fait deux fois naufrage,
Ne doit pas s'en prendre à la mer.



Moins tu auras de nécessités,
Plus tu auras de liberté.



Nécessité n'a pas de loi.



La nécessité fait s'industrier.



La nécessité est mère de l'invention.



A laver la tête d'un nègre, on perd sa lessive.



Jamais grand nez n'a gâté beau visage.



Ce que je dis à vous, ma nièce,
C'est pour vous mon neveu.



Tout vilain cas est niable.



Encore que nier ne soit larcin,
Si est-ce de larcin.



Commettre un crime et le nier,
N'est pas le chemin de se corriger.



Noble convaincu d'un vilain cas,
Est puni comme vilain.



La vraie noblesse est celle du coeur.



Noblesse oblige.



Le Normand est toujours en deçà de la vérité;
Le Gascon, toujours au delà.



Le Normand vous attrape quand il peut,
Le Provençal quand il le veut.



En Normandie, on vendange à coup de gaule.



Dieu nous garde d'un et cetera d'un notaire,
Et d'un quiproquo d'un apothicaire .



Qui ne nourrit pas le chat, nourrit le rat.



Nourriture (éducation),
Passe nature.



Tout nouveau, tout beau.



En fait de nouvelles, il faut attendre le boiteux.



Point de nouvelles, bonnes nouvelles.



De cent noyés, pas un sauvé;
De cent pendus, pas un perdu.



Ce qui nuit à l'un, duit à l'autre.



La nuit porte conseil.



La nuit, tous les chats sont gris.



La guerre s'avance plus à obéir aux chefs,
Qu'à s'enquérir de leurs desseins.



On n'obtient guère d'un homme ce qu'il ne veut pas faire.



L'occasion fait le larron.



L'oeil du maître fait plus que ses deux mains.



L'oeil du maître engraisse le cheval.



L'oeil du fermier vaut du fumier.



Un seul oeil a plus de crédit,
Que deux oreilles n'ont d'audivi.



Quand on donne un oeuf,
C'est pour avoir un boeuf.



A l'oeuvre, on connaît l'ouvrier.



A bon jour, bonne oeuvre.



Il n'y a que la vérité qui offense.



L'office découvre l'homme.



Les belles offres font perdre les bons procès.



Qui veut prendre un oiseau, ne doit pas l'effaroucher.



A chaque oiseau, son nid est beau.



Bon oiseau se dresse lui même.



Les oiseaux de même plumage,
S'assemblent sur le même rivage.



Petit à petit,
L'oiseau fait son nid.



En oiseuse(l'oisiveté) le diable se boute.



Oiseuse est l'estanc des pensées,
Et des choses désordonnées.



Qui est oisif en sa jeunesse,
Peinera dans sa vieillesse.



L'oisiveté est mère de tous les vices.



On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs .



On est un sot.



Clé d'or passe partout.



N'est pas d'or tout ce qui brille.



Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux.



L'or fait l'éclat, mais non pas le bonheur.



Conserver libre oreille, coeur et mains,
Fait le doux vivre et le mourir serein.



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Ce qui rentre par une oreille, sort par l'autre.



Quand orgueil chemine devant,
Honte et dommage suivent de bien près.



Orgueil ne se daigne aviser.



La gloire qui dine de l'orgueil, fait son souper du mépris.



Bien fou qui s'oublie.



Il ne faut pas ourdir plus qu'on ne peut tisser.



Qui outrepasse sa charge, chet en désaveu.



L'archer qui outrepasse le blanc, fait comme celui qui n'y arrive point.



A mauvais ouvrier, il n'y a pas de bons outils.



Bon ouvrier se sert de tous outils.



Bon ouvrier ne querelle pas ses outils.



Bon ouvrier n'est pas trop payé.



Bon ouvrier ne reste jamais sans rien faire.



Il n'est oeuvre que d'ouvrier.



Méchant ouvrier n'a jamais bons outils.



L'un paie les violons, les autres dansent.



Qui paie, a bien le droit de donner son avis.



C'est pain béni, qu'escroquer un avare.



Il vaut mieux courir au pain,
Qu'au médecin.



Qui a des pois et des pains d'orge,
Du lard et du vin pour sa gorge,
Qui a cinq sous et ne doit rien,
Il peut se dire qu'il est bien.



Pain dérobé réveille l'appétit.



Pain, tant qu'il dure;
Vin, à mesure.
(Il importe plus de payer son verre, que son assiette).(Il importe plus de payer son verre, que son assiette)



Si tu veux vivre en paix,
Vois, écoute, et te tais.



Qui a la paix temporelle,
A peine à la spirituelle.



A petit mercier,
Petit panier.



Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans un panier.



Adieu paniers, vendanges sont faites.



Avoir les yeux plus grand que la panse.



Mieux vaut belle manche que belle panse.



Après la panse vient la danse.



Qui veut vivre à Rome ne doit pas se quereller avec le Pape.



Le papier souffre tout et ne rougit de rien.



Le papier parle quand les gens se taisent.



Il faut faire carême-prenant avec sa femme,
Et Pâques avec son curé.



Le pardon aux fautes légères,
Et la sévérité aux grandes.



Pardonne à tous mais non à toi.



Ne sait point pardonner qui ne sait pas punir.



Jeunesse paresseuse, vieillesse pouilleuse.



Paresseux est toujours pauvre.



Paris est bon pour voir;
Lyon, pour avoir;
Toulouse pour apprendre,
Et Bordeaux pour dépendre (dépenser). (dépenser)



Il ne fait jamais mauvais temps pour aller à Paris.



Paris est le paradis des femmes,
Le purgatoire des hommes
Et l'enfer des chevaux.



Si Paris était plus petit,
On le mettrait dans un baril.



La forteresse qui parlemente, est bien près de se rendre.



Trop gratter cuit;
Trop parler nuit.



Oi, voi, parle poi (peu) (peu)
Si tu parles, garde-toi
De qui tu parles et de quoi.



Parler tout seul est signe de folie.



Il est bon de parler et meilleur de se taire.



Écris comme les habiles,
Et parle comme tout le monde.



Le peu parler est d'or,
Le trop parler est boue.



Parler est bien, mais faire est encore mieux.



Beaucoup savent parler, mais bien peu savent faire.



Pense deux fois avant de parler,
Tu en parleras deux fois mieux.



Écoute avant de parler,
Et peut-être verras-tu qu'il faut te taire.



Grand parleur,
Grand menteur.



Qui parle beaucoup, doit dire des sottises.



Quand d'autrui parler tu voudras,
Regarde-toi et te tairas.



Frappez haut, et parlez bas.



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A quoi sert de parler, non pour être entendu?



On lie les boeufs par les cornes,
Les hommes par les paroles.



Parole jetée, prend sa volée.



Peu de paroles, peu d'affaires.



Douces paroles n'écorchent langue.



Bonne parole à coeur mauvais,
C'est bon vin en vaisseau punais (?)



Les paroles du matin ne ressemblent pas à celles du soir.



A sottes paroles, sourde oreille.



De belles paroles ne mettent pas de beurre dans les panais (?).



Partage de Montgomery ( ou du lion): ( ou du lion)
Tout d'un côté, et rien de l'autre.



Plaisir non partagé, n'est que demi plaisir.



Le ciel est bleu partout.



Pas à pas on va loin.



Il n'y a que le premier pas qui coûte.



Patience et longueur de temps,
Font plus que force ni que rage.



Patience menée à bout, se tourne en fureur.



La patience vient à bout de tout.



Tel pâtit qui n'en peut mais.



Les pauvres gens vivent de ce qu'ils mangent.



Qui donne aux pauvres, prête à Dieu.



Droit veut que pauvre témoins
Ne soit crû n'en plus; n'en moins.



Pauvreté n'est pas vice.
(mais guère mieux disent les Espagnols.(mais guère mieux disent les Espagnols



En grande pauvreté
Il n'y a guère grande loyauté.



Pauvreté engendre tricherie.



Quand pauvreté se montre à la porte,
Conscience se jette par la fenêtre.



La pauvreté des biens se peut guérir,
Celle de l'âme est sans remède.



Qui paie bien est bien servi.



Qui commande paie.



Qui paie mal, paie deux fois.



Qui paie bien, deux fois emprunte.



Qui casse les verres, les paie.



Gens payés d'avance ont les bras rompus.



Bon payeur
Est de bourse d'autrui seigneur.



D'un mauvais payeur, on tire ce qu'on peut.



Autre pays, autre coutume.



Pays ruiné vaut mieux que pays perdu.



Sous le chapeau d'un paysan
Peut se trouver le conseil d'un prince.



A tout péché, miséricorde.



A bon pêcheur parfois échappe anguille.



Toute peine mérite son salaire.



On ne peut pas peigner un diable qui n'a pas de cheveux.



Dieu voit qui est bon pèlerin.



La pelle se moque du fourgon.



On pardonne au vin mais on pend la bouteille.



Dépend le pendard, il te pendra.



L'homme sage ne dit pas tout ce qu'il pense
Mais il pense tout ce qu'il dit.



Plus penser que dire.



Qui perd son bien, perd son sens (ou son sang). (ou son sang)



A tout perdre, il n'y a qu'un coup périlleux.



Les ne faut pas laisser perdre les bonnes habitudes.



Il faut se garder des gens qui n'ont rien à perdre.



Qui veut perdre quelqu'un lui trouve assez de torts.



Bien perdu, bien connu.



Aile de perdrix, cuisse de bécasse.



Tel père, tel fils.



A père avare, fils prodigue.



Est bien père qui nourrit.



A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.



Être en péril, n'est pas être perdu.



N'est pas glorieux tout ce qui est périlleux.



Persévérance arrive à récompense.



Petit à petit, l'oiseau fait son nid.



Un petit homme est homme entier comme un grand.



Il n'y a pas de petit chez soi.



En petit corps gît bien bonne âme.



Dans les petites boites sont les fines épices.



Les petits ruisseaux font les grandes rivières.



Peu de biens, peu de soins.



Peu à peu faut ronger et paître,
Petit à petit l'on est maître.



Grand bien ne vient pas en peu d'heures.



Plusieurs peu font beaucoup.



Voix du peuple, voix de Dieu.



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La peur a bon pas.



La peur donne des ailes (aux talons). (aux talons)



Tel chante qui a peur.



On ne saurait guérir de la peur.



Qui a peur est à demi battu.



Qui a peur des feuilles, n'aille au bois.



Il n'y a pas de médecin pour la peur.



Qui a fait ce qu'il pouvait,
A fait ce qu'il devait.



Dieu ne veut pas plus qu'on ne peut.



Qui fait tout ce qu'il peut,
N'est pas tenu à davantage.



Qui peut et n'empêche, pèche.



Qui veut, peut;
Qui ose, fait.



Cheval qui piaffe, n'avance guère.



Picard, bon enfant.



Picard, tête chaude.



Picard n'est fin, mais se ravise.



Pierre qui roule n'amasse pas mousse.



Pierre à aiguiser,
N'est pas tenue de couper.



Où il y a pigeon, pigeon y vient.



Qui a de l'argent a des pirouettes.



On est sage au retour des plaids (plaidoirie). (plaidoirie)



Il faut trois sac à un plaideur:
Un sac de papier,
Un sac d'argent,
Et un sac de patience.



On plume les oies au village,
Et les plaideurs à la ville.



Il plaide bel,
Qui plaide sans partie.



On doit plaire par moeurs,
Et non par robe de couleurs.



Marchandise qui plaît, est à moitié vendue.



Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère.



Tout ce qui est plaisant, n'est pas salutaire.



Qui fait son métier d'être plaisant,
Est parfois bien déplaisant.



Nul plaisir sans peine.



Pour un plaisir, mille douleurs.



Fi du plaisir que la crainte peut corrompre !



Plaisir engendre deuil.



Le plaisir court après ce qui le fuient.



Plaisir et bonheur sont deux.



Bâtir est parfois nécessaire,
Mais planter est toujours utile.



Ce que maître veut et valet pleure, sont larmes perdues.



Il faut laisser choir la pluie,
Courir les brouillards,
Étancher les propos.



Après la pluie le beau temps.



Petite pluie abat grand vent.



Mieux vaut plier que rompre.



La belle plume fait le bel oiseau.



Soit à chacun sa plume belle.



Il n'y a pas de plume tombée sans oiseau plumé.



Il faut savoir plumer la poule sans la faire crier.



Nul n'est plus empêché que celui qui tient la queue de la poêle
(Sauf, toutefois, celui qui est dedans).(Sauf, toutefois, celui qui est dedans)



Bon poète, mauvais homme.



Poignée de main ne vaut pas poignée de pain.



Il faut garder une poire pour la soif.



Quand la poire est mûre, elle tombe.



Petits pois en ville (avec les riches) (avec les riches)
Cerises au village (avec les paysans). (avec les paysans)



Qui a pris un poisson est pêcheur.



Petit poisson deviendra grand,
pourvu que Dieu lui prête vie.



Les gros poissons mangent les petits.



Les meilleurs poissons,
Nagent près du fond.



Poisson d'eau douce ne descend pas à la mer.



Chaque plat de poisson est payé cinq fois au fisc, et une fois au pêcheur.



Faute d'un point Martin perdit son âne.



Trop tranchant ne coupe pas,
Trop pointu ne perce pas.



Qui touche la poix, s'en barbouille.



On ne manie pas la poix sans se poisser.



Mieux vaut être poltron et vivre plus longtemps,
(Comme dit Marot: Fi de l'honneur! vive la vie!).(Comme dit Marot: Fi de l'honneur! vive la vie!)



La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre.



A la porte où l'on donne des miches, les gueux y vont.



Porte fermée, le diable s'en va.



Qui de félon fait son portier,
D'un traître son conseiller,
D'une folle sa moitié,
Ne peut mourir sans encombrier (encombre). (encombre)



Qui ne peut porter, traîne.



Qui se possède bien, devient maître des autres.



Possession vaut titre.



Les pots fêlés durent plus longtemps.



Il ne faut pas que le pot de terre
S'accouple avec le pot de fer.



On se salit toujours auprès des pots noirs.



La potence n'est faite que pour les malheureux.



Les poules pondent par le bec.



Qui veut l'oeuf doit supporter la poule.



Vie de pourceau, courte et bonne.



Au pourceau, l'ordure ne pue point.



Le pouvoir s'avilit, aussitôt qu'il compose.



Pratique le premier ce que tu dis aux autres.



Homme inutile vaut mieux que terre en pré.



Le pré convie l'âne.



Ne plaçons notre espoir qu'en nos précautions.



Trop de précautions entraîne trop de soins.



On a beau prêcher à qui n'a cure de bien faire.



Chacun prêche pour son saint.



La précipitation est la plus grande ennemie de la véritable activité.



Fruit précoce et fruit durable, sont deux.



Les premiers vont devant.



Qui arrive le premier (au moulin), (au moulin)
Premier engrène.



Qui prend, se vend.



On sait ce qu'on laisse,
On ne sait pas ce qu'on prend.



A donner et à prendre,
On peut bien se méprendre.



Ce qui est bon à prendre,
Est bon à rendre.



Qui prend, s'engage.



Tel est pris qui croyait prendre.



Qui a pris un oeuf,
Prendra un boeuf.



Présence d'esprit est courage.



Les petits présent, entretiennent l'amitié,
(et les grands la gâtent).(et les grands la gâtent)



A la presse vont les fous.



Qui est pressé, qu'il coure devant.



Qui prête à l'ami, perd au double.



Au prêter, ami;
Au rendre, ennemi.



Nulle chose n'est plus chère
Que celle achetée par la prière.



Ne parle jamais des princes:
Si tu en dis du bien, tu ments;
Si tu en dis du mal, tu t'exposes.



Prince doit faire qu'on le craigne.



Les princes ont les bras et les oreilles longues.



Bon ami en cour,
Rend le procès plus court.



Le meilleur procès ne vaut pas un mauvais accommodement.



Ne vous tuez pas pour le prochain.



Qui agit par procureur est trompé en personne.



Les rois et les seigneurs
Plaident par procureur.



Chose prohibée,
Est d'autant plus désirée.



Promesse de grand,
N'est pas testament.



On promet comme on veut,
Et l'on tient comme on peut.



Promettre est quelque chose,
Mais tenir est encore mieux.



Tel se ruine à promettre,
Qui s'acquitte à ne rien tenir.



Promettre et tenir sont deux.



Qui promet tout ne donne rien.



Promets peu et tiens ton don.



Mieux vaut donner sans promesse,
Que promettre sans tenir.



Qui tarde à tenir ce qu'il a promis,
Se repent d'avoir promis.



Chose promise, chose due.



Nul n'est prophète en son pays.



Il y a une providence pour les fous, les enfants et les ivrognes.



Qui a provision, a rente.



Une puce qui naît le matin est grand' mère le soir.



Quand le puits est sec, on sait ce que vaut l'eau.



Les querelles ne dureraient pas longtemps,
Si le tort n'était que d'un côté.



Querelle de gueux se raccommodent à l'écuelle.



Mieux vaut pain sec et la paix,
Que bonne chère et querelle.



Il ne faut pas quitter le certain pour l'incertain.



Qui quitte la partie, la perd.



Qui quitte sa place perd sa place.



On sait ce que l'on quitte,
On ne sait pas ce que l'on prend.



Souvent les railleurs sont raillés.



Grande déraison, de prétendre avoir toujours raison.



Qui n'écoute la raison,
Doit se conduire au bâton.



La raison du plus fort est toujours la meilleure.



Bon atelier, vaut mieux que bon râtelier.



Donne au reconnaissant plus qu'il ne demande.



Quand on ne peut plus reculer,
Il faut savoir sauter.



Qui refuse, muse.



Il n'est règle sans exception.



Tout ce qui reluit n'est pas or.



Un renard change de poils, mais non de nature.



Il est avis au renard, que chacun mange des poules comme lui.



Quand le renard se met à prêcher, gare aux poules.



Bon renard ne se prend pas deux fois au même piège.



Bon renard ne mange jamais les poules de son voisin.



A la fin le renard va chez le pelletier.



Il ne faut pas se confesser au renard.



Les montagnes ne se rencontrent point,
Mais les hommes se rencontrent.



Bon renom s'acquiert par bonne hantise.



Acquiers bonne renommée,
Et dors grasse matinée.



Bonne renommée
Vaut mieux que ceinture dorée.



Léger repas,
léger sommeil.
 
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